L’utilisation du tampon a commencé à l’occasion d’un travail autour du « Pain ». L’achat d’un tampon marqué du mot « Boulanger » me lança dans l’impression sur toile et sur papier de ce motif tamponné. La petitesse du tampon me limita et je décidai de l’agrandir et de jouer avec l’outil de la sérigraphie. Se fut mon premier tampon. Depuis il apparaît dans mon travail ou dans ma correspondance. Il ne se substitue pas à la signature. Je joue avec ses différents registres. Affirmation conceptuelle, une autorisation que je transfère au spectateur, lui permettant de participer à l’élaboration de l’œuvre et de la créer lui-même lors de principes d’installation.
Plus particulièrement pour cette intervention dans un « algéco » devenu lieu d’exposition « La borne ». Ce tampon « abeille » vient d’une broderie que j’ai ensuite reproduite en tampon pour permettre au dessin d’envahir l’espace proposé, comme instrument de composition et élément graphique. Du fil à l’aiguille, la broderie est devenu tampon. L’abeille comme élément poétique en écho à l’architecture de l’hôpital d’Orléans-La-Source.