mon intérieur, cet espace commun - forme d’intérieur, est le prolongement d’un travail préexistant sensiblement du même titre (mon intérieur, cet espace commun), réunissant un ensemble de travaux, lui-même envisagé comme œuvre évolutive. Cette dernière se compose d’éléments types, récurrents, tels que, moi, mon intérieur (qui se résume au sol et au mur) ainsi que différents éléments choisis de mon quotidien comme mes vêtements (blousons, pulls, t-shirt, caleçon, chaussettes, baskets) et une couverture. Ils sont les composants d’une représentation de la réalité, du singulier, de l’intime, et simultanément, sont déchargés de toute empreinte personnelle. Ils deviennent ainsi prêts à être rejoués indéfiniment, pour ce qu’ils représentent, pour ce qu’ils peuvent signifier, pour leurs matières. Ainsi le jeu se met en place, par la réalisation de différentes actions telles que, toucher, construire, reproduire, déplacer, recouvrir, réorganiser, multiplier. Cela afin de créer un glissement de la cellule privée, d’altérer les géographies.
Il y est question, en fin de compte, de variables, d’incertitude, du singulier comme du commun, de réalité et de fiction, où la précarité est de mise.
mon intérieur, cet espace commun - forme d’intérieur présentée à La borne, envisage le lieu comme un habitat réduit à une pièce isolée de son ensemble. Dans cet environnement, vient se jouer un jeu plastique, sculptural, de formes, matières vestimentaires. Cela afin de répondre à l’œuvre photographique (forme, 2008), présentée dans l’installation, qui représente le point de départ du projet. La volonté est de créer des résonances, des liaisons entre ces différents éléments et de les faire évoluer, les rendre instables. Et en même temps, d’envisager ce lieu comme une parenthèse, intime, incarnée, dans l’espace urbain, et, où l’individu y est en même temps absent.
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Châteauneuf-sur-Loire
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Régis Sénèque