Faire tâche, 2022 - Installation - Photographie imprimée sur papier peint, céramique, tige de roseau, peinture fluo
Pelle à confettis, 2021 - Faïence grise, chutes de papier
YaBoy (j’arrive), 2022 - Faïence, engobes et émail
Cagette à consigne, 2022 - Grès, faïences, engobes et émaux, pailles en plastique
Serpillière étendue, 2021 - Faïence grise, ficelle
Ventanas, 2022 - Photographie de la série Fondos, imprimée sur papier peint
Guirlande, 2021 - Faïences, grès, engobes
Le tissu urbain où je suis étrangère est le terrain principal des images que j’élabore.
Dans la ville de Mexico, entre 2012 et 2019, j’ai réalisé des ensembles de photographies qui constituent un matériau et une réserve de motifs avec lesquels je continue de travailler aujourd’hui.
Suite à une résidence en 2018 et à une formation en 2019 à Artelinea (Congénies, Gard), je développe une pratique en céramique axée sur la reconstitution de formes produites par les usages du quotidien et de la rue, à partir de mes photographies mexicaines.
Dans la continuité de cette relation entre photographie, situation sculpturale et espace public, je propose pour La borne un projet combinant premiers plans en volume et fonds de scène photographiques. L’ensemble, installé en fonction des points de vue, se compose de pièces en céramique et de photographies de murs imprimées spécifiquement dans un format proche de l’échelle 1 pour les (dé)placer sur ceux du lieu d’exposition.
Les œuvres ont été choisies de façon à articuler les termes de la fête avec ceux du ménage, l’espace de l’atelier avec celui de la rue. On peut les percevoir comme les traces d’une activité achevée, comme des éléments laissés en plan, abandonnés ou signifiant une présence en attendant qu’on revienne.