Vernissage le jeudi 23 avril à partir de 18h30.
Pour chaque tableau de Soo Kyoung Lee, le geste s’inscrit en creusant la toile sur un fond défini comme fondation. La peinture est processus, elle résulte d’une série d’étapes spatio-temporelles menées par un corps en énergie. Étale, la première couleur ouvre le lieu de la peinture. C’est une annonce. L’espace est apprêté - la surface orientée, le terrain délimité, la tonalité donnée. C’est un espace de l’étendue, lisse et étiré, un écran, jusqu’ici même un écrin, déclencheur du travail à venir. Une fois posée - déposée - la couleur du dessous informe que celui-ci peut commencer. Non pour y apposer des formes, mais pour faire advenir le résultat d’une série de gestes accomplis successivement face à la toile, mais aussi dans la toile - condensés dans son cadre, concentrés dans des zones d’action. Extrait du texte de Célia Charvet