Du 7 juin au 3 juillet 2015
parking de l’ancienne Poste-Perception, rue Saint-Roch, Bonneval


Jonathan Sitthiphonh


La borne à Bonneval


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Icare, 2015
Prototype de machine humaine volante

À partir de matériaux de récupération, j’élabore des mécanismes simples que je mets en application dans des machines insolites. L’ensemble de mon travail se présente sous forme de laboratoire où les prototypes ratés côtoient les projets en cours, où les formes ne sont pas figées, mais sont destinées à évoluer dans le temps. Je les améliore sans cesse grâce à de nouvelles techniques, idées et expériences.
C’est une réflexion sur le corps humain et comment l’améliorer par soi même. Une obsession de devenir plus qu’un Homme qui finit par échouer… C’est pourquoi pour cette exposition, j’ai travaillé sur le mythe d’Icare. Tout comme ce héros Grec, après avoir étudié le fonctionnement des ailes des oiseaux, j’ai mis en place des systèmes permettant d’appliquer le membre « aile » au corps humain.
L’aile d’oiseau et le bras humain ne comportant pas les mêmes articulations ni les mêmes proportions, il en résulte des formes d’ailes particulières qui, si elles ne sont pas efficaces pour le vol, répondent néanmoins parfaitement aux mouvements humains.
Malgré la fonctionnalité et l’efficacité des mécanismes que j’invente, mes prototypes d’ailes restent fragiles et contraignantes. Au lieu de m’aider à m’envoler, elles m’attirent vers le sol. Cet échec est l’objet même de ma démarche artistique.
Mon travail témoigne des limites de l’Homme en utilisant un vocabulaire artistique dans une démonstration logique : l’absurdité d’un dépassement humain par des moyens humains.
Finalement, ces sculptures dont les fonctions réelles sont limitées, font appel à l’imaginaire afin de s’accomplir en tant que machines.
C’est une Utopie.

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